Kneecap, Rich Peppiatt

Kneecap est l’histoire du groupe de rap du même nom. Formé par deux jeunes irlandais de Belfast rejoint par un prof de musique qui joue cagoulé pour ne pas être reconnu, ils chantent en anglais et en gaélique, racontant leur jeunesse marqué par la drogue, la violence et l’envahisseur anglais. Kneecap, c’est un peu l’indépendance irlandaise vue par des Monty Python sous MDMA qui se mettraient au rap.

Tout est énorme dans ce film : des premières scènes de leur enfance avec es paroissiens défoncés involontairement à l’herbe jusqu’à leur (pas si) improbable succès, en passant par leur conflit avec les indépendantistes anti-drogue, tout cela est trop improbable pour ne pas être authentique ou au moins très proche de la réalité (les trois rappeurs jouent d’ailleurs leur propre rôle). On rit beaucoup avec Kneecap, d’un rire très politique, porté par une réalisation efficace et imaginative et un rythme trépidant.

Kneecap (le groupe) a régulièrement des problèmes avec les politiques anglais, qu’ils soient conservateurs ou travaillistes, en raison de leur critique de la colonisation anglaise, des méthodes policières, de leur défense de la langue gaélique ou de leur soutien au peuple palestinien qui leur a valu une censure à priori par la BBC lors de la retransmission du dernier festival de Glastonbury. Le film est très peu distribué, une trentaine de salles sur toute la France un mois après sa sortie, alors allez le voir si vous pouvez !

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