The Final Girl Support Group, Grady Hendrix

Lynnette est une final girl. Une final girl, dans les slashers, c’est la seule survivante d’un groupe d’ados victime d’un tueur fou, c’est celle qui lui échappe en le tuant à la fin du film.

Lynnette a ainsi échappé à un massacre, seule survivante de sa famille, gravement blessée, et sauvé par l’intervention d’un policier. Depuis 16 ans elle participe à un groupe de paroles formée par une psychologue, et regroupant cinq autres final girls. Depuis le massacre, Lynnette vit barricadée et surarmée dans un appartement transformé en bunker, atteinte de paranoïa depuis qu’elle a été menacée par le frère du tueur fou. Mais Lynnette a un autre problème : elle n’est pas vraiment une final girl, puisque ce n’est pas elle qui a tué le tueur mais un policier. Alors lorsqu’après un nouveau massacre une des filles du groupe est retrouvée morte et qu’une autre a disparu, la paranoïa de Lynnette prend le dessus et elle se met à soupçonner tout son entourage, quitte à passer à des méthodes brutales.

Grady Hendrix m’avait habitué lors de mes trois précédentes lectures à mêler horreur, humour et sujets de société, notamment en mettant particulièrement bien en scène des personnages féminins. The Final Girl Support Group adopte un ton résolument différent : l’humour est beaucoup moins présent et le personnage féminin central est profondément abimée psychologiquement. Le roman qui en résulte est sombre et parfois violent. Mais Hendrix a toujours le même talent d’écriture et la manière dont il rend le fonctionnement mental de Lynnette est par moment difficile à supporter : on voit ce qui ne va pas chez elle, on sent qu’elle se trompe et que ses décisions vont avoir des conséquences effroyables, on aurait envie de la faire changer d’avis et on assiste impuissant au résultat, tout cela rendu de manière bien trop réaliste. The Final Girl Support Group est un livre très fort mais aussi très dur, qui utilise le trope classique du slasher pour nous parler de femmes brisées et d’une Amérique baignant dans la violence.

Allez, pour se détendre, une vidéo en thème (et puis ça fait toujours du bien de voir Saoirse Ronan).

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Vollmond, Pina Bausch, Théâtre de la ville

Je n’avais jamais vu de théâtre de danse. Mélange de complexe de l’imposteur, de ne pas disposer des clés, de ne pas comprendre ce qu’il se passait, je n’avais pas franchi le pas jusqu’à maintenant. L’année dernière, on en avait parlé avec une amie n’en connaissant pas plus que moi et on était décidé à y aller, mais divers événements personnels ont fait capoter le projet. Aussi, quand une nouvelle amie chorégraphe m’a proposé d’aller voir Vollmond, j’ai accepté, rassuré d’y aller avec une personne experte du domaine qui pourrait répondre à mes interrogations de néophyte. Surtout que selon elle, découvrir la danse avec un spectacle de Pina Bausch, on ne pouvait trouver mieux.

Elle avait raison : c’était spectaculaire, accessible, chargé d’humour et d’émotions. Sur une scène traversée par une rivière où les danseurs et danseuses s’éclaboussent, nagent, sautent depuis un rocher, où la pluie tombe par intermittence, sur un fond de musique électro (on reconnait entre autre Leftfield ou Amon Tobin), Vollmond parle de relation, d’amour, de violence conjugale, de rupture brutale, de douleur. Une première partie joyeuse, une seconde plus sombre, un tableau aux références fantastiques évidentes (des danseuses habillées en noir errent au ralenti comme des spectres tandis qu’une autre en blanc s’élève entre les bras de danseurs) et une fin flamboyante où l’eau est balancée dans tous les sens et à grand bruit, Vollmond est de la danse extrêmement physique et dynamique, mais aussi du théâtre et du mime et on en ressort ébloui. Merci de m’avoir entrainé là 🙂

Tanztheater Wuppertal Pina Bausch: Vollmond (Full moon) – TANSSIN TALO Helsinki

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Ce nouvel an qui n’est jamais arrivé, Bogdan Muresanu

Après Radio Prague, les ondes de la révolte dans la Hongrie de 1968 qui décrivait l’écrasement de la tentative de Dubcek de créer un « socialisme à visage humain », voici un nouveau film consacré à une révolution, cette fois réussie, dans un pays de l’ancien bloc de l’Est. Ce nouvel an… nous permet de suivre la vie quotidienne plusieurs roumains, acteurs, étudiants, travailleurs, leur rapport au régime de Ceausescu, ce qu’ils subissent au jour le jour et comment ils tentent d’y échapper. Ce ne sont pas des leaders politiques, des intellectuels ou des révolutionnaires mais plutôt des gens de la classe moyenne, qui subissent et font le minimum nécessaire pour ne pas avoir d’ennui, et qui voient le régime vaciller à leur grande surprise.

Comme Radio Prague, le film est plein de bonne volonté mais pêche par sa réalisation. La multiplicité des personnages donne un film trop long qui peine à démarrer, alternant scènes réussies et moments quelconques voire gênants. En s’appuyant sur la vie quotidienne, il montre certes l’ambiance générale de suspicion et de délation du pays, mais ne s’attarde pas sur les exactions du pouvoir en place et on a l’impression de passer à côté du sujet.

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Tu ne mentiras point, Tim Mielants

Il y a 2 ans, The Quiet Girl de Colm Bairéad m’avait beaucoup marqué par sa justesse et sa sensibilité : l’histoire d’une petite fille irlandaise quittant sa famille brutale et misérable pour passer l’été chez une tante aimante et son mari bourru mais attachant. Le film était tiré d’une novella de Claire Keegan, « Les trois Lumières ». C’est aussi le cas de Tu ne mentiras point, adapté du roman « Ce genre de petites choses ». Ici le sujet est plus dur, puisque le récit se déroule dans un couvent de la Madeleine.

Les couvents de la Madeleine étaient une institution vieille de deux siècles présente en Irlande, au Royaume-Uni et dans quelques autres territoires anglophones. Ils récupéraient les femmes « perdues », notamment les jeunes filles qui se retrouvaient enceintes hors-mariage et les faisaient travailler dans des blanchisseries au sein du couvent. Travail forcé pour ne pas dire esclavage, violences, malnutrition, sévices divers, ces personnes étaient exploitées au maximum. Le scandale a éclaté dans les années 80/90 lorsqu’on a retrouvé des fosses communes dans ces couvents contenant des centaines de corps, aussi bien de ces femmes que de leurs bébés et enfants. Le dernier de ces couvents a été fermé en 1996 et si l’état irlandais a reconnu sa responsabilité, aucune victime n’a été indemnisée.

Mais revenons au film : en 1985, Bill Furlong, marchand de charbon irlandais, découvre lors d’une livraison dans un couvent une jeune fille sur le tas de charbon. Il comprend qu’elle souffre de maltraitance et ne sait pas quoi faire, tiraillé entre sa conscience et la peur de se mêler de ce qui ne le regarde pas, comme lui dit sa femme. Mais Bill est lui même orphelin, et s’il a eu la chance d’être élevé par une femme bourgeoise qui avait recueilli sa mère (elle-même mère célibataire), il ne peut que se sentir impliqué dans ce qu’il voit.

Sur un tel sujet, il est difficile de ne pas faire un film à charge, et c’est le principal écueil de Tu ne mentiras point qui navigue entre deux eaux : d’une part le film est noir d’un bout à l’autre, son ambiance pesante continuelle ne permet pas d’avoir des scènes fortes et produit un film manquant de relief, d’autre part en s’attachant à un personnage principal extérieur au couvent il nous montre très peu ce qu’il s’y passe. Alors les acteurs font ce qu’ils peuvent, Cilian Murphy le premier (même s’il me semble en trop bon état pour quelqu’un qui livre du charbon depuis autant d’années), mais le résultat manque tristement d’émotion, ce dont The Quiet Girl était rempli à ras-bord. On aimerait pouvoir ressentir quelque chose pour ces personnages, mais on reste toujours extérieur. Dommage.

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Les linceuls, David Cronenberg

Karsh (anagramme auditif de Crash ?) est inconsolable depuis la mort de sa femme. Ayant fait fortune dans la vidéo, il construit un cimetière « innovant » pour rester près d’elle, où plutôt de son corps. Les morts de son cimetière sont enveloppés dans des linceuls hightech qui projette l’image du corps en temps réel sur un écran de la pierre tombale et sur une application smartphone. Ainsi, les proches éplorés peuvent suivre en temps réel la décomposition du cadavre. Mais 9 de ces tombes sont cassées une nuit, victime d’un vandalisme d’origine inconnue.

J’étais allé un peu à reculons voir ce nouveau film de Cronenberg. Son précédent, les crimes du futur, m’avait profondément déçu. Les Linceuls tourne autour de son triptyque habituel : le corps/le sexe/la mort. Avec toujours du body horror : le cadavre en décomposition bien évidemment, mais aussi des corps mutilés, amputés, couverts d’immenses cicatrices et des scènes de sexe plus remplies de tension que d’érotisme. C’est évidemment bien fait, comme toujours avec Cronenberg, aidé par une distribution qui connait son métier, mais malheureusement le scénario s’égare : de complots en illusions, on comprend assez vite que cette histoire de vandalisme n’est qu’une excuse pour déployer les relations étranges, voire glauques, entre les personnages et on est pas surpris de n’avoir aucune explication à la fin, à force de nous montrer des fausses pistes sans grand intérêt (un coup les chinois, un coup les russes, un coup les écolos islandais, un coup l’IA). On est très loin de Crash qui avec les mêmes thèmes était bien plus pertinent.

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The Studio, Seth Rogen

Matt Remick prend la direction de Continental, un grand studio de cinéma d’Hollywood. C’est le rêve de sa vie, malheureusement, entre ses petites lâchetés et ses ambitions contrariées de cinéphile, tout ne se passe pas comme prévu.

Nouvelle série d’Apple TV, The Studio ne pouvait qu’intéresser l’amateur de cinéma que je suis. Malheureusement la série ne fonctionne pas sur moi : l’humour est grossier, plus du niveau du théâtre de boulevard que d’autre chose ; la série ne fait que survoler Hollywood pour s’attarder sur ce personnage ridicule et névrosé de directeur de studio. Ce n’est pas en faisant des plans-séquence avec une caméra qui bouge beaucoup qu’on montre le côté frénétique de ce monde. Et ce n’est pas le casting de monstres sacrés hollywoodiens (Martin Scorsese dans le premier épisode, Sarah Polley dans le second, Ron Howard dans le troisième) qui sauve l’ensemble. Pas sûr d’avoir la patience de voir si cela s’améliore par la suite.

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Sinners, Ryan Coogler

Dans le sud ségrégationniste américain des années 30, deux frères jumeaux reviennent après avoir ramassé un peu d’argent à Chicago au service du crime organisé. Ils veulent ouvrir un club de blues et recrutent un jeune musicien, fils de pasteur et métayer dans une plantation de coton. Mais sa musique, à l’instar de celle de Robert Johnson (le bluesman qui aurait vendu son âme au diable en échange de son talent), est surnaturelle et ouvre une porte dans le temps et dans l’espace et la soirée d’inauguration est perturbée par des vampires musiciens.

Entre Ryan Coogler et Michael B. Jordan (qui joue les deux frères jumeaux), Sinners a tout du blockbuster. On y retrouve les recettes habituelles : un scénario simple et linéaire, un décor de carte postale, des méchants facilement identifiés, des héros soit gentils et naïfs soit en cours de rédemption, des scènes d’action régulières et un peu de romance. Il ne faut pas prendre trop au sérieux le scénario : cette histoire de vampires n’a guère de finesse, nous sommes loin de la remarquable série Entretien avec un vampire. Et ces mordeurs qui aiment la musique et pratiquent la danse celtique sont plus amusants qu’effrayant ; si le sang coule beaucoup par moment, le réalisateur évite tout effet vraiment gore et reste dans l’horreur bon enfant.

Mais Sinners ne s’arrête pas là : c’est aussi un film sur le pouvoir de la musique et sur le blues en particulier. La bande son est une merveille : beaucoup de blues (dont une apparition du légendaire Buddy Guy), mais aussi un peu de musique traditionnelle irlandaise et redneck. L’une des meilleures scènes du film est d’ailleurs une scène musicale, quand lors d’un morceau de blues apparaissent des musiciens et danseurs d’autres époques et que leurs musiques s’entremêlent. C’est grâce à toute cette musique que le film marche aussi bien, que ses 2h17 passent sans ennui. Enfin, si le film peut paraître un peu simple dans son discours (nous ne sommes pas non plus chez Jordan Peele), il est dénué de l’humour cynique devenu trop courant dans les blockbusters actuels. On ressort donc de la projection plein de musique, content d’avoir vu un divertissement qui fonctionnait bien, et c’est déjà beaucoup.

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Harvest, Athina Rachel Tsangari

Une petite communauté agricole d’une cinquantaine de personnes exploite les terres de leur maître. Alors que la grange a été en partie détruite dans un incendie et que deux suspects étrangers au village ont été mis au pilori (au vrai sens du terme : le poteau où on coince la tête et les bras d’un condamné), un cartographe arrive, envoyé par le maître, pour faire le plan des terres.

Adaptation d’un roman de Jim Crace, « Moisson », doté d’une affiche à mi-chemin entre Jérôme Bosch et l’American Gothic de Grant Wood, Harvest est un film étrange, mélangeant folk horror (j’ai tout de suite pensé à l’énigmatique Enys Men en moins expérimental) et lutte paysanne.

Décrivant une communauté aux techniques archaïques qui n’utilise pas de machine, se méfie des étrangers, subit une vie de misère sans vraiment se rebeller, et qui préfère s’en prendre à son instrument (le cartographe) quand le maître annonce des changements, le film alterne entre les scènes lumineuses de la vie campagnarde à la photo somptueuse et le côté sombre de ce petit monde qui rend la justice lui-même quitte à se tromper. Personne ne sort grandi de cette fable, mais personne n’est complètement mauvais non plus, en dehors peut-être du nouveau propriétaire dont le seul but est d’augmenter le rendement des terres, digne représentant du capitalisme transformant le monde en détruisant la vie. Harvest est un beau film, rempli d’étrangeté, de personnages ambigus (on soulignera d’ailleurs la qualité de l’interprétation), qui aurait peut-être mérité un montage un peu resserré pour faire disparaître quelques longueurs.

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Black Box Diaries, Shiori Itō

En 2015, Shiori Itō, jeune journaliste, se rend à un entretien avec Noriyuki Yamaguchi, correspondant d’une chaîne de télé japonaise aux États-Unis et proche du premier ministre de l’époque, Shinzo Abe. Yamagushi la drogue, l’emmène à son hôtel et la viole. Malgré les conseils de son entourage qui lui demande de ne pas en parler pour ne pas nuire à sa carrière, Itō décide de porter plainte et devant l’inaction de la justice, de dévoiler l’affaire publiquement. Ce sera le début du mouvement metoo au Japon.

Black Box Diaries est un documentaire difficile. Réalisé par Itō, il mêle des images filmées par un·e caméraman, des séquences prises par elle-même avec son smartphone et une capture de la vidéosurveillance de l’hôtel, où on la voit sortie du taxi par son violeur alors qu’elle tient à peine debout. Ce n’est pas un documentaire sur le viol en lui-même, mais sur le combat d’Itō pour faire bouger la justice, pour que la culpabilité de Yamaguchi soit reconnue, pour que, pour reprendre l’expression connue, la honte change de camp, dans un pays où 96% des viols restent impunis (ce n’est guère mieux en France). Mais Black Box Diaries est aussi un film plein d’espoir et les deux scènes les plus fortes en témoignent : d’abord lorsque Shiori Itō parle devant des consœurs journalistes et qu’elle ressent un véritable soutien de personnes qu’elle ne connaît pas, ensuite lorsque le portier de l’hôtel l’appelle et accepte, malgré le risque de perdre son emploi, de témoigner en sa faveur, de dire qu’il l’a vue tenter de résister à son violeur lorsque celui-ci l’a sortie du taxi, droguée et réticente.

Black Box Diaries n’a pas trouvé de distributeur au Japon et a provoqué une polémique dans le pays sur l’utilisation d’images sans autorisation (celles de la vidéosurveillance de l’hôtel). On ne peut que le regretter étant donné l’importance d’un tel document. J’ai beaucoup pensé à Toute la Beauté et le sang versé, le documentaire de Laura Poitras sur Nan Golding et son combat contre le labo pharmaceutique producteur d’opiacé responsable de nombreux morts aux USA. Allez voir ces films, ils sont aussi difficiles qu’utiles, il est important de les soutenir.

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Où es-tu, monde admirable, Sally Rooney

Alice et Eileen se sont connues à Dublin à l’université et sont devenues des amies proches. Alors qu’Alice est une romancière à succès dépressive qui s’est installée à sa sortie de l’hôpital psy dans une maison d’un petit village où elle a rencontré Felix via tinder, Eileen vivote à la rédaction d’un magazine, gagne à peine de quoi vivre et est aussi seule, plus ou moins amoureuse de Simon, un ami d’enfance.

De Sally Rooney j’avais lu Normal people l’année dernière et ce récit m’avait laissé une impression bizarre, un malaise dans le traitement de son personnage féminin principal. Ce second roman me laisse aussi sur un sentiment ambivalent. Si l’on sent bien à travers Alice et Eileen un certain rejet de la société actuelle, une perte de repère, une désillusion quant à leur rôle, c’est malheureusement rendu de manière un peu trop superficielle, les personnages semblant plus concernés par leurs pratiques sexuelles que par l’état du monde. Pour paraphraser Eilen : oui, le monde n’est plus le même depuis que le communisme est mort avec l’union soviétique, donc replions-nous égoïstement sur nous-même et évacuons le reste. La relation entre Alice et Felix, entre l’autrice riche et le prolo de la campagne qui gagne mal sa vie en effectuant de la manutention, ne déclenche chez aucun des deux une réflexion de classe et la description de leurs ébats sexuels qui semblent être le sommet de leur relation provoque un certain ennui chez le lecteur. 

Livre générationnel certainement, mélange de déception, de froideur et d’illusions perdues (si elles ont jamais existé), reflet d’une époque où pour beaucoup l’avenir n’est plus lisible : Où es-tu, monde admirable est une lecture déconcertante quand on est d’une autre génération. Il faut attendre la fin et une dispute entre les deux amies pour voir surgir l’émotion avec des phrases qui font mouche, qui remuent quand on a connu une telle situation. Il y a certainement beaucoup de l’autrice dans ce récit (elle a à peu près l’âge de ses personnages) et malgré le sentiment mitigé que dégage ce roman il me sera intéressant de voir comment ses récits évoluent.

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