The Studio, Seth Rogen

Matt Remick prend la direction de Continental, un grand studio de cinéma d’Hollywood. C’est le rêve de sa vie, malheureusement, entre ses petites lâchetés et ses ambitions contrariées de cinéphile, tout ne se passe pas comme prévu.

Nouvelle série d’Apple TV, The Studio ne pouvait qu’intéresser l’amateur de cinéma que je suis. Malheureusement la série ne fonctionne pas sur moi : l’humour est grossier, plus du niveau du théâtre de boulevard que d’autre chose ; la série ne fait que survoler Hollywood pour s’attarder sur ce personnage ridicule et névrosé de directeur de studio. Ce n’est pas en faisant des plans-séquence avec une caméra qui bouge beaucoup qu’on montre le côté frénétique de ce monde. Et ce n’est pas le casting de monstres sacrés hollywoodiens (Martin Scorsese dans le premier épisode, Sarah Polley dans le second, Ron Howard dans le troisième) qui sauve l’ensemble. Pas sûr d’avoir la patience de voir si cela s’améliore par la suite.

Publié dans série | Laisser un commentaire

Sinners, Ryan Coogler

Dans le sud ségrégationniste américain des années 30, deux frères jumeaux reviennent après avoir ramassé un peu d’argent à Chicago au service du crime organisé. Ils veulent ouvrir un club de blues et recrutent un jeune musicien, fils de pasteur et métayer dans une plantation de coton. Mais sa musique, à l’instar de celle de Robert Johnson (le bluesman qui aurait vendu son âme au diable en échange de son talent), est surnaturelle et ouvre une porte dans le temps et dans l’espace et la soirée d’inauguration est perturbée par des vampires musiciens.

Entre Ryan Coogler et Michael B. Jordan (qui joue les deux frères jumeaux), Sinners a tout du blockbuster. On y retrouve les recettes habituelles : un scénario simple et linéaire, un décor de carte postale, des méchants facilement identifiés, des héros soit gentils et naïfs soit en cours de rédemption, des scènes d’action régulières et un peu de romance. Il ne faut pas prendre trop au sérieux le scénario : cette histoire de vampires n’a guère de finesse, nous sommes loin de la remarquable série Entretien avec un vampire. Et ces mordeurs qui aiment la musique et pratiquent la danse celtique sont plus amusants qu’effrayant ; si le sang coule beaucoup par moment, le réalisateur évite tout effet vraiment gore et reste dans l’horreur bon enfant.

Mais Sinners ne s’arrête pas là : c’est aussi un film sur le pouvoir de la musique et sur le blues en particulier. La bande son est une merveille : beaucoup de blues (dont une apparition du légendaire Buddy Guy), mais aussi un peu de musique traditionnelle irlandaise et redneck. L’une des meilleures scènes du film est d’ailleurs une scène musicale, quand lors d’un morceau de blues apparaissent des musiciens et danseurs d’autres époques et que leurs musiques s’entremêlent. C’est grâce à toute cette musique que le film marche aussi bien, que ses 2h17 passent sans ennui. Enfin, si le film peut paraître un peu simple dans son discours (nous ne sommes pas non plus chez Jordan Peele), il est dénué de l’humour cynique devenu trop courant dans les blockbusters actuels. On ressort donc de la projection plein de musique, content d’avoir vu un divertissement qui fonctionnait bien, et c’est déjà beaucoup.

Publié dans cinéma | Laisser un commentaire

Harvest, Athina Rachel Tsangari

Une petite communauté agricole d’une cinquantaine de personnes exploite les terres de leur maître. Alors que la grange a été en partie détruite dans un incendie et que deux suspects étrangers au village ont été mis au pilori (au vrai sens du terme : le poteau où on coince la tête et les bras d’un condamné), un cartographe arrive, envoyé par le maître, pour faire le plan des terres.

Adaptation d’un roman de Jim Crace, « Moisson », doté d’une affiche à mi-chemin entre Jérôme Bosch et l’American Gothic de Grant Wood, Harvest est un film étrange, mélangeant folk horror (j’ai tout de suite pensé à l’énigmatique Enys Men en moins expérimental) et lutte paysanne.

Décrivant une communauté aux techniques archaïques qui n’utilise pas de machine, se méfie des étrangers, subit une vie de misère sans vraiment se rebeller, et qui préfère s’en prendre à son instrument (le cartographe) quand le maître annonce des changements, le film alterne entre les scènes lumineuses de la vie campagnarde à la photo somptueuse et le côté sombre de ce petit monde qui rend la justice lui-même quitte à se tromper. Personne ne sort grandi de cette fable, mais personne n’est complètement mauvais non plus, en dehors peut-être du nouveau propriétaire dont le seul but est d’augmenter le rendement des terres, digne représentant du capitalisme transformant le monde en détruisant la vie. Harvest est un beau film, rempli d’étrangeté, de personnages ambigus (on soulignera d’ailleurs la qualité de l’interprétation), qui aurait peut-être mérité un montage un peu resserré pour faire disparaître quelques longueurs.

Publié dans cinéma | Laisser un commentaire

Black Box Diaries, Shiori Itō

En 2015, Shiori Itō, jeune journaliste, se rend à un entretien avec Noriyuki Yamaguchi, correspondant d’une chaîne de télé japonaise aux États-Unis et proche du premier ministre de l’époque, Shinzo Abe. Yamagushi la drogue, l’emmène à son hôtel et la viole. Malgré les conseils de son entourage qui lui demande de ne pas en parler pour ne pas nuire à sa carrière, Itō décide de porter plainte et devant l’inaction de la justice, de dévoiler l’affaire publiquement. Ce sera le début du mouvement metoo au Japon.

Black Box Diaries est un documentaire difficile. Réalisé par Itō, il mêle des images filmées par un·e caméraman, des séquences prises par elle-même avec son smartphone et une capture de la vidéosurveillance de l’hôtel, où on la voit sortie du taxi par son violeur alors qu’elle tient à peine debout. Ce n’est pas un documentaire sur le viol en lui-même, mais sur le combat d’Itō pour faire bouger la justice, pour que la culpabilité de Yamaguchi soit reconnue, pour que, pour reprendre l’expression connue, la honte change de camp, dans un pays où 96% des viols restent impunis (ce n’est guère mieux en France). Mais Black Box Diaries est aussi un film plein d’espoir et les deux scènes les plus fortes en témoignent : d’abord lorsque Shiori Itō parle devant des consœurs journalistes et qu’elle ressent un véritable soutien de personnes qu’elle ne connaît pas, ensuite lorsque le portier de l’hôtel l’appelle et accepte, malgré le risque de perdre son emploi, de témoigner en sa faveur, de dire qu’il l’a vue tenter de résister à son violeur lorsque celui-ci l’a sortie du taxi, droguée et réticente.

Black Box Diaries n’a pas trouvé de distributeur au Japon et a provoqué une polémique dans le pays sur l’utilisation d’images sans autorisation (celles de la vidéosurveillance de l’hôtel). On ne peut que le regretter étant donné l’importance d’un tel document. J’ai beaucoup pensé à Toute la Beauté et le sang versé, le documentaire de Laura Poitras sur Nan Golding et son combat contre le labo pharmaceutique producteur d’opiacé responsable de nombreux morts aux USA. Allez voir ces films, ils sont aussi difficiles qu’utiles, il est important de les soutenir.

Publié dans cinéma | Laisser un commentaire

Où es-tu, monde admirable, Sally Rooney

Alice et Eileen se sont connues à Dublin à l’université et sont devenues des amies proches. Alors qu’Alice est une romancière à succès dépressive qui s’est installée à sa sortie de l’hôpital psy dans une maison d’un petit village où elle a rencontré Felix via tinder, Eileen vivote à la rédaction d’un magazine, gagne à peine de quoi vivre et est aussi seule, plus ou moins amoureuse de Simon, un ami d’enfance.

De Sally Rooney j’avais lu Normal people l’année dernière et ce récit m’avait laissé une impression bizarre, un malaise dans le traitement de son personnage féminin principal. Ce second roman me laisse aussi sur un sentiment ambivalent. Si l’on sent bien à travers Alice et Eileen un certain rejet de la société actuelle, une perte de repère, une désillusion quant à leur rôle, c’est malheureusement rendu de manière un peu trop superficielle, les personnages semblant plus concernés par leurs pratiques sexuelles que par l’état du monde. Pour paraphraser Eilen : oui, le monde n’est plus le même depuis que le communisme est mort avec l’union soviétique, donc replions-nous égoïstement sur nous-même et évacuons le reste. La relation entre Alice et Felix, entre l’autrice riche et le prolo de la campagne qui gagne mal sa vie en effectuant de la manutention, ne déclenche chez aucun des deux une réflexion de classe et la description de leurs ébats sexuels qui semblent être le sommet de leur relation provoque un certain ennui chez le lecteur. 

Livre générationnel certainement, mélange de déception, de froideur et d’illusions perdues (si elles ont jamais existé), reflet d’une époque où pour beaucoup l’avenir n’est plus lisible : Où es-tu, monde admirable est une lecture déconcertante quand on est d’une autre génération. Il faut attendre la fin et une dispute entre les deux amies pour voir surgir l’émotion avec des phrases qui font mouche, qui remuent quand on a connu une telle situation. Il y a certainement beaucoup de l’autrice dans ce récit (elle a à peu près l’âge de ses personnages) et malgré le sentiment mitigé que dégage ce roman il me sera intéressant de voir comment ses récits évoluent.

Publié dans littérature | Laisser un commentaire

Turlupin, Leo Perutz

Nous sommes en 1642 et Richelieu, proche de la mort, prépare un extravagant complot pour mettre fin à la royauté et à l’aristocratie qu’il déteste : assassiner le jour de la Saint-Martin les 17000 nobles français. Turlupin, jeune orphelin apprenti d’un fabricant de perruques, se rend par erreur à l’enterrement d’un noble et se retrouve entrainé malgré lui dans le sillage de ce complot qu’il fera échouer à son insu.

Leo Perutz, écrivain autrichien de langue allemande né à Prague à la fin du 19e siècle, est particulièrement doué pour les intrigues tordues, les personnages fanfarons et les situations rocambolesques. Il manie tout cela avec une dextérité sans égale aussi bien dans des romans de son époque (le Tour du cadran), que dans des récits historiques (le Cavalier suédois).  Aussi lorsque j’ai trouvé ce Turlupin au fond d’un lieu de perdition ma joie a été grande : Un Perutz que je ne connaissais pas !

Malheureusement, soyons honnêtes : ce n’est pas son meilleur roman. Si le pitch est totalement perutzien, la réalisation est légère et seul le côté burlesque mérite le détour. L’intrigue suit son cours mollement et la résolution n’est guère surprenante ; l’auteur ne devait pas être en grande forme. Alors allez plutôt lire le Tour du cadran pour voir se déployer tout le talent du merveilleux Perutz.

Publié dans littérature | Laisser un commentaire

Radio Prague, les ondes de la révolte, Jiří Mádl

Fin 1967, un groupe de journalistes de la radio tchécoslovaque dirigé par Milan Weiner essaie de contourner la censure pour diffuser des informations fiables en provenance d’autres sources que le bloc soviétique. L’arrivée au pouvoir d’Alexander Dubček en janvier 68 et sa volonté de développer un « socialisme au visage humain » supprime complètement la censure mais provoque une réaction violente de l’union soviétique. Lors de l’invasion du pays par les troupes du pacte de Varsovie en aout 68 les journalistes tentent d’émettre le plus longtemps possible pour protester.

Si le printemps de Prague a marqué la génération soixanthuitarde comme un signe avant-coureur de l’effondrement du bloc soviétique et comme l’échec du communisme autoritaire soviétique, cette période ne doit plus beaucoup parler aux générations actuelles. C’était pourtant, contrairement à ce qu’il s’est passé par la suite dans tout le bloc de l’est, une tentative de réforme de ce régime en se débarrassant de ses atours autoritaires pour le remplacer par un socialisme démocratique plutôt que par un passage au capitalisme. « Radio Prague » est donc un film utile pour se rappeler qu’une telle tentative a eu lieu et qu’elle a été écrasée par la violence, provoquant une centaine de morts dans la population civile tchecoslovaque. 

En se concentrant sur cette équipe de journalistes, Radio Prague permet de bien comprendre les événements ; mais on peut regretter une réalisation un peu maladroite par moment, mélant vraies et fausses images d’archive, centrant un peu trop le film sur deux personnages au détriment d’une vue plus générale. On oubliera ses quelques défauts pour se concentrer sur l’essentiel : c’est un film important pour la mémoire de ce pays (il a d’ailleurs eu beaucoup de succès en Tchéquie depuis sa sortie en aout dernier).

Publié dans cinéma | Laisser un commentaire

Un trimestre bien rempli

J’ai créé ce blog pour m’encourager (me forcer ?) à écrire un peu régulièrement autre chose que mes chroniques. 29 billets en trois mois, je ne suis pas trop mécontent du résultat.
Alors profitons de la fin de ce premier trimestre pour faire un bilan culturel.

Cinéma

Beaucoup de bons films ce trimestre, difficile de n’en sélectionner que quelques uns.
Prima la Vita, un hommage de Francesca Comencini à son père et à leur amour du cinéma. C’est beau, cela déborde d’émotion, certainement le plus beau film sur le cinéma depuis Empire of Light. La Chambre d’à côté, de Pedro Almodovar, un film tout en douceur sur l’approche de la mort, portée par deux actrices formidables, Julianne Moore et Tilda Swinton. En fanfare, une comédie sociale pleine de bons sentiments qui fonctionne très bien. La Pampa, un film dur sur l’adolescence et l’éveil à l’amour. Black Dog et sa relation entre un homme et un chien sauvage dans une ville en cours d’abandon à la limite du désert de Gobi. September & July et ses relations familiales tordues. The insider, bel hommage à l’espionnage à la John Le Carré. Et enfin un peu de légèreté avec Jane Austen a gâché ma vie, de la comédie romantique à l’anglaise.

Séries

Beaucoup de déceptions : Silo est une série terne, Le Problème à trois corps ne laisse pas grand souvenir, 22.11.63 est plutôt agréable mais aurait mérité un autre acteur principal, Paradise n’apporte pas grand chose au post-apo et je préfère ne pas reparler du naufrage qu’est Prime Target.

Ma grande révélation de la période est Ted Lasso. Beaucoup d’ami·es m’en avaient dit du bien et c’était tout à fait justifié : cette série au décor footballesque est terriblement touchante, avec des personnages incroyablement bien construits. On rit, on pleure, on est embarqué à leur côté dans leurs bêtises, leurs échecs et leurs réussites. Les fausses notes sont très peu nombreuses sur ces trois saisons, espérons que la quatrième que l’on attendait pas ne gâche pas tout cela.

Livres

J’ai lu 35 livres ce trimestre, je vais essayer de n’en sélectionner que quelques uns ^^.
Tout d’abord deux livres qui se répondent, deux romans anglais sur des femmes passionnées de paléontologie : Prodigieuses créatures de Tracy Chevalier et Le Serpent de l’Essex de Sarah Perry. Le premier est une biographie qui se lit comme un roman, le second est un roman qu’on aimerait être une biographie. Toujours dans l’Angleterre du 19e, Du bout des doigts de Sarah Waters et son impressionnante intrigue à multiples twists.
En horreur, quelques bonnes pioches : l’incontournable Grady Hendrix avec Détruire tous les monstres, Carcoma de Layla Martinez, ses femmes espagnoles et leurs relations étranges, et surtout le formidable Le Pêcheur de John Langan.
Du côté de la science-fiction, c’est un peu le désert. Pas vraiment de texte intéressant, aussi bien en VO qu’en VF, donc on se console avec Le Tout de Dave Eggers, paru en collection blanche, qui nous décrit une multinationale technologique se permettant via ses produits une surveillance et un contrôle presque total de la vie privée de la population. On aimerait que ce soit de la SF, mais tout cela parait bien trop familier et effrayant.
Enfin un peu de nature writing avec Les Terres indomptées de Lauren Groff et sa formidable héroïne qui abandonne la civilisation et ses horreurs.
 

Publié dans cinéma, littérature, série | Laisser un commentaire

The insider, Steven Soderbergh

George et Kathryn sont un couple d’espions britanniques. Lorsqu’un virus informatique est dérobé et en passe d’être vendu à la Russie, George est informé que le vol a été perpétré par une taupe au sein de leur service et une liste de cinq suspects lui est fournie. Il doit enquêter rapidement et éliminer la taupe. Problème : sa femme est dans la liste des cinq.

J’avais été un peu déçu par le précedent Soderbergh, Présence, dont le scénario signé David Koepp (tout comme celui de The Insider) m’avait semblé quelconque. Ce film d’espionnage est donc une excellente surprise : son ambiance et son scénario à la John Le Carré (on est clairement dans l’hommage à La Taupe), son rythme sans temps mort (le film dure 1h30 et ne contient aucun temps mort), ses huis-clos autour d’une table, ses multiples pistes, son utilisation crédible de la technologie, contribuent à l’efficacité du film. 

Tout tourne autour de ce couple, à la connaissance intime qu’ils ont l’un de l’autre et qui permet à George d’avancer masqué, d’enquêter sur ses collègues et amis. On est pris dès les premières minutes par cette ambiance étrange, mélange de méfiance et de connivence, grâce à ce remarquable duo d’acteurs que font Michael Fassbender et Kate Blanchett. Allez-y, vous ne serez pas déçu.

Publié dans cinéma | Laisser un commentaire

Le temps de l’innocence, Edith Wharton

Newland Archer, jeune homme de l’aristocratie new-yorkaise de la fin du 19e, doit épouser May Welland. Mais le comtesse Ellen Oleska, une amie d’enfance mariée à un noble européen qu’elle a fui revient à New-York avec l’intention de divorcer. Newland est tiraillé entre May, avec qui il aura une vie tranquille voire terne, et Ellen, celle qu’il aime réellement, mais qui sera source de scandale.

Écrit en 1920 par Edith Wharton, elle-même issue de ce milieu newyorkais, ce roman est la description d’une société figée dans ses principes, où le respect des règles est plus important que tout le reste, où le paraître dirige tout, où la seule apparition d’une femme voulant divorcer dans une loge d’opéra semble être un scandale insurmontable. Wharton, mariée à un homme fade, a elle-même divorcé et s’est installée en Europe ; elle a visiblement des comptes à régler avec ce carcan aristocratique. Le Temps de l’innocence n’est certes pas un roman des plus agréables à lire, tant la vie factice et ennuyeuse de cette haute-bourgeoisie est insupportable, et si Newland Archer rate sa vie presque aussi bien qu’Emma Bovary, on est impressionné par la manière dont Wharton nous décrit ce monde tout comme on était impressionné par le réalisme cruel de Flaubert. Le Temps de l’innocence a remporté le prix Pulitzer en 1921 et a été adapté au cinéma par Scorcese en 1993,

(Il faudra m’expliquer pourquoi l’éditeur français ne daigne pas mettre le prénom d’Edith Wharton sur la couverture. J’avais déjà remarqué cela avec George Eliot chez un autre éditeur. Étant passé récemment dans des librairies anglaises, ce n’est pas le cas des versions originales.)

Publié dans littérature | Laisser un commentaire