
Una et Diddi, étudiants en arts à Reykjavik, sont amants. Alors que Diddi doit retourner voir Klara, sa compagne actuelle, pour lui annoncer leur séparation, il meurt dans un accident de voiture. Klara, qui ne se doute de rien, arrive à Reykjavik pour rejoindre les amis de Diddi et le pleurer ensemble.
Film sur le deuil, celui de Klara, la compagne officielle éplorée, celui des amis de Diddi, mais surtout celui d’Una, l’amante qui ne peut rien dire, qui doit se retenir pour que Klara ne découvre pas la vérité, When the light breaks est d’une grande sensibilité. S’il évoque les différentes réactions possibles, la fuite dans l’alcool, la camaraderie, mais aussi la gène et le désespoir, le film reste malheureusement un peu trop distant de ses personnages et on ne ressent pas vraiment l’émotion qui les traverse. Alors certes, la douleur est visible, certaines scènes sont belles, notamment à la fin lorsque Una et Klara se prennent dans les bras pour dormir, mais au final on reste extérieur à ce drame. Dommage.