Affinités, Sarah Waters

Femme célibataire de la bourgeoisie Londonienne vivant avec sa mère, dépressive depuis la mort de son père, Margaret Prior s’occupe en visitant les détenues de Millbank, la prison pour femmes active jusqu’en 1890. Parmi ces détenues, Selina Dawes, une médium condamnée suite à la mort de sa logeuse après une séance de spiritualisme. Margaret va tomber amoureuse de Selina et chercher comment la sortir de ce lieu effroyable.

Second roman de Sarah Waters et précédant Du bout des doigts, son plus célèbre livre, Affinités ne surprend guère le lectorat de l’écrivaine ni par son déroulement (la naissance d’un amour lesbien) ni par son dénouement. Comme dans ses autres romans, Waters décrit avec érudition des aspects précis de la société victorienne : ici le spiritualisme et le système carcéral. Elle bâtit lentement (peut-être un peu trop au début) la relation entre les deux femmes, ne montrant que par petites touches l’emprise de l’une sur l’autre et si le roman commence calmement, la tension monte avec la dégradation de l’état mental de Margaret.

Affinités est un roman efficace est bien mené, mais il est en deçà de Du bout des doigts dont il semble être le brouillon dans la construction de l’intrigue.

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